"Je t’embrasse les yeux, je t’embrasse dans l’âme, je t’embrasse dans la chair."
"Si je pouvais - si les Dieux me permettaient - j’aurai assisté aujourd’hui à ton réveil.
Et alors j’aurais fait une fête de lumière, de couleur, de saveur. Je transporterais à ta chambre tout la vibration musicale de l’aube, tout le frémissement solaire. Et j’aurais décoré tes cheveux avec le plus lucide et doux des rayons de lumière ; je t’aurais épandu sur ton torse le plus délicat parfum du matin ; J’aurais pris dans ton sourire la pétale la plus diaphane.
"Si je pouvais - si les Dieux me permettaient - j’aurai assisté aujourd’hui à ton réveil.
Et alors j’aurais fait une fête de lumière, de couleur, de saveur. Je transporterais à ta chambre tout la vibration musicale de l’aube, tout le frémissement solaire. Et j’aurais décoré tes cheveux avec le plus lucide et doux des rayons de lumière ; je t’aurais épandu sur ton torse le plus délicat parfum du matin ; J’aurais pris dans ton sourire la pétale la plus diaphane.
Et quand tu te lèverais, je t’aurais fait marcher sur des roses fraîches et voluptueuses, et ainsi tes pieds auraient comme un soulier en parfum."
Lettres d'amour de Nelson Rodrigues, dramaturge brésilien, à sa fiancée Elza (1948)
magnifique texte. Lindo. Lindo. Lindo.
RépondreSupprimerj'ai cru qu c'était de gautier
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