Clichés Volés

Immoral ou Oeuvre d'Art?

Petit Mot...

"Je t’embrasse les yeux, je t’embrasse dans l’âme, je t’embrasse dans la chair."


"Si je pouvais - si les Dieux me permettaient - j’aurai assisté aujourd’hui à ton réveil.
Et alors j’aurais fait une fête de lumière, de couleur, de saveur. Je transporterais à ta chambre tout la vibration musicale de l’aube, tout le frémissement solaire. Et j’aurais décoré tes cheveux avec le plus lucide et doux des rayons de lumière ; je t’aurais épandu sur ton torse le plus délicat parfum du matin ; J’aurais pris dans ton sourire la pétale la plus diaphane.

Et quand tu te lèverais, je t’aurais fait marcher sur des roses fraîches et voluptueuses, et ainsi tes pieds auraient comme un soulier en parfum."

Lettres d'amour de Nelson Rodrigues, dramaturge brésilien, à sa fiancée Elza (1948)

Flash Cocotte

C'est toujours un plaisir passer à la Java au moins une fois par mois. S'il s'agit de la Flash Cocotte, il faut pas faire semblant, il faut s'éclater et profiter de la bonne musique, des looks déments, des personnalité curieuses... bref

Je dois surtout avouer le plaisir d'être accueillit par ses êtres magiques comme Luc Garcia , Nizar, Mlle Dactylo Furie et toute leurs bandes!

Sacha nous a un peu manqué, il est vrai, mais ce n'est pas grave!

C'était tout de même dément!

Merci beaucoup les filles!

Miroir

Je regarde la glace et je ne vois rien de particulier.
Bizarrement ça me rassure.
Le miroir est un instrument d’illusion.
Sa fonction n’est pas montrer ce qui est, ça fonction s’est montrer ce qu’on voie.
La plus petite trace de mon caractère ne me sera jamais transmise par ce verre endurcit au feu et le temps.
Est-ce que je sais qui je suis ? Peut-être pas !
Mais certainement je ne suis pas une image. Au moins pas que ça.
Ça m’intéresse de moins en moins et je sais pourquoi.
Tout simplement parce qu’il n’y a que moi qui puisse comprendre mon âme.
Je la montre à qui je veux.
La coquille tout le monde peut la voir.
Mais qui peut se vanter d’avoir déjà connu mon âme ?

Laisse-moi en paix

Si tu ne voulais pas de moi,
Tu n’aurais pas dû aller me chercher,
Tu ne m’aurais fait des illusions,
Tu ne devrais pas me faire tomber amoureux.

Éviter cet amour est impossible.
Éviter la douleur est encore plus.

T’as ruiné ma vie.
Laisse-moi en paix.

Éviter cet amour est impossible
Éviter le chagrin est beaucoup plus

T’as déchiqueté mon cœur
Laisse-moi en paix.

Pony Step by step.

Et oui, Pony Step est Chez Régine. Vu le « succès » de leur première édition à Paris, on pourrait penser que cette soirée est incroyable. Que dalle !
On se demande si leur essai en janvier a vraiment marcher, il est vrai que la foule devant le Régine que s’entretuait pour arriver au physio m’a impressionné, d’ailleurs les photos sur FB aussi, bon choix des mannequins surtout, mais dès que je suis arrivé là-bas samedi dernier, je me suis dit qu’il y avait un truc bizarre.
Une réserve doit se faire : la musique. Rien à reprocher, le bon goût des anglais pour la musique s’est présenté encore une fois malgré la répétition de certains titres.
Un public assez varié, les gens de la Club Sandwich, ceux qui travaillent dans la « mode », ceux qui font semblant de le faire, des anglais(es) hyper maquillé en tenue soigné ou fashion (là par contre le bon goût s’est enfuit…), des curieux, quelques perdus et d’autres « branchés ». Il s’agit d’une composition très éclectique et assez jeune. Malheureusement ce sont des gens qui sont là plutôt pour se faire voir, que pour s’amuser vraiment. Cela se remarque d’un simple regard et c’est vraiment dommage parce que tous les beaux et belles de Paris étaient là mais aucun(ou presque) d’entre eux s’amusait.
Pour les choses plus mondaines tels que le service et l’endroit, quelle horreur !!! Franchement, le bar à côté de la porte, qui comptait de quatre barmans déguisés en parisiens du début du siècle passé était à entouré d’une petite foule assoiffée sans pouvoir satisfaire leurs envies de boire. Tout ça parce que entre les quatre ‘french’ barmans il y avait un système compliqué de pause tour à tour. C’est simple, l’un travaille pendant que les autres regardent ou demandent aux clients ceux qu’ils veulent pour après transmettre le message à celui qui travaille. Après ça change et un autre prend le relais. Va comprendre !
Le vestiaire avait aussi un problème dont l’on ignore la raison, impossible de poser des affaires sans attendre au moins un quart d’heure. Pénible mais bon il faut comprendre ça doit être difficile d’empiler des sacs Prada et Channel, tout comme les manteaux à fourrures sont pas faciles à organiser.
Enfin bref, c’était une soirée intéressante, la foule est parti très tôt, enfin ceux qui sont venus quoi, après pour ceux qui étaient shootés à la coke la nuit c’est très bien déroulé.

A nous de voir de cette party londonienne va mourir avant de finir son année Erasmus ou s’elle va devenir la soirée branchée la plus branchée de ce printemps.
Tenez moi au courant, pour l’instant je préfère garder la traditionnelle Flash.

Catharsis de la jeunesse

- Je suis dans rien, je fais rien, ils ne m’ont pas accepté pour le stage.

- T’es jeune, t’as pas besoin d’être quelque chose pour vivre.

- Ah bon ?

- Profite de la fraîcheur de ton corps et fais-toi du plasir.

- A quoi bon vendre ma jeunesse ?

- Pour pouvoir bien savourer ses qualités et vertus. Un jeune qui ne profite pas de son prodige ne saura plus jamais le faire. Quand ton corps sera froid, quand ta peau sera rugueuse, quand ta force ne sera plus là, tu ne pourras rien faire d’autre que t’utiliser le profit que t’a fait pendant ta jeunesse et bien la chercher en autrui. C’est comme la roue de la fortune, c’est juste la fatalité du cycle éternel de l’amour et du sexe. Sois payé pour pouvoir payer après.

- Belle conception de la vie cher ami.

Mémoire

Le Jugement

Le Jugement





La Justice :

Depuis la création du monde j'existe pour analyser vos actions et leurs conséquences. A contrario de ce que l’on pense je ne suis pas née pour juger quoi qu’il soit ou qui que ce soit. Mon rôle est simple et très claire : rendre à tous les êtres ce que leurs est dû.
Cela dit, je vous rappelle que vous êtes là pour honorer le pacte fixé il y a longtemps, pacte établit lors de la première bataille entre le « Bien » et le « Mal ». Autrement dit, lors de votre séparation.
Si ma mémoire ne me trompe pas, quand vous vous êtes dit au revoir, vous avez aussi décidé d’un jour vous retrouver pour mettre fin à cette guerre « Sainte ».
Le moment est arrivé. Je suis déjà trop âgée pour attendre encore, des millions d’années, la résolution de votre querelle. Nous allons donc commencer la Bataille Finale avec les arguments de celui qui est plus connu sur le nom de Lucifer. Ensuite je concéderai le droit de réplique à Dieu.
Dernier rappel: la représentation n’est pas autorisé dans ce tribunal, veuillez donc vous présenter directement sous vos formes primaires. A vous la parole Mr. Lucifer.

Lucifer :

Il y a longtemps, quand je suis descendu sur cette terre, d’une part pour avoir plus de liberté, d’une autre part pour pouvoir sentir l’effet du pouvoir divin, je me suis dit que finalement ce n’était pas drôle du tout. D’abord parce que c’était très facile de franchir les barrières du paradis, ensuite parce que l’être humain m’est si familier que je n’avais pas besoin de faire des efforts pour le comprendre.
L’homme n’est pas seulement l’œuvre de Dieu, l’homme est en vérité ma première descendance. Hé oui! l’humanité a dû l‘oublier mais mon armée se composait de quelques dizaines d’anges descendus avec moi. Le défi était énorme, finalement Dieu possédait beaucoup plus de pouvoir que moi, s’Il avait voulu, Il aurait pu m’achever très aisément.

Jusqu’aujourd’hui je me demande pourquoi il m’a laissé traîner sur terre en convaincant ses créatures adorées.

Heureusement, je connaissais la nature humaine, l’homme se dévie très rapidement du « bon » chemin, surtout quand on sait l’attirer. Je savais cela parce que depuis que le serpent ait convaincu Adam et Ève à goûter du fruit de l’arbre du Bien et du Mal, l’être humain pouvait savourer les délices de l’existence. Des choses simples comme le plaisir, la luxure, la richesse et surtout le pouvoir. Finalement, le rêve de tout homme est d’avoir une puissance hors mesure, n’avoir quoi que ce soit au-dessus de son pouvoir. Ce n’était pas si difficile de promettre un pouvoir qu’ils ne connaissent pas.

Oui, j’ai corrompu les hommes mais pas seulement parce que j’avais besoin de leur aide, je les ai emmené dans mon camp aussi parce que a contrario de l’Autre, je les aime vraiment. Je n’ai jamais trouvé juste de créer l’être humain et après le laisser souffrir les plus douloureux des sorts. C’est bien d’engendrer des créatures en chair et en os, faibles et impuissantes, elles ne peuvent pas se rebeller, elles ne peuvent pas se révolter et ainsi, l’on peut continuer à jouer aux marionnettes. Je ne pouvais pas permettre cette injustice.

Quel père peut laisser ses fils souffrir leurs malheureuses destinées sans au moins leurs laisser les moyens de s’en sortir ? Je prise cette affaire comme personnelle et j’ai pris soin des hommes. Il m’accuse de les avoir dévié, mais je ne vois pas de mal en leur apprendre à aimer les belles choses, le plaisir, les avantages d’exister. De plus je trouve carrément impétueux de créer un endroit si magnifique remplit de délices dont on n'en peut pas jouir. Ne pas faire ceci, ne pas faire cela, s’ils n’ont pas le droit d’utiliser ses créations, à quoi bon les avoir crée? Juste pour pouvoir mesurer leur obéissance, juste pour les torturer ? Et après c’est moi le monstre, le mauvais. Au moins je leur donne le droit de vivre.

Justice :
Merci Mr Lucifer pour cette belle argumentation mais je vous demande de conclure votre première réplique. Le fil du Temps ne cesse jamais...

Lucifer :
Veuillez m’excuser Mme Justice.
Je tiens juste à dire que le monde m’appartient déjà, l’être humain nous a donné toutes les preuves de cruauté et méchanceté nécessaires pour prouver qu’il n’est pas bon par nature. La nature humaine est mauvaise, il a du bon sûrement mais la vie mondaine finit par l’extirper du cœur humain. Qui suis-je pour empêcher l’homme d’être ce qu’il est ?
Cela dit, je demande la possession définitive du monde et de la vie des humains.

Justice :
Bien, j’aimerai à présent recevoir la présence de Dieu dans sa forme primaire. D’ailleurs où est-Il ?

Dieu :
Je suis juste à côté de vous Justice. En bas. Malheureusement je n’ai pas l’habitude de grimper des chaises dans ma forme originelle. Si quelqu’un peut m’aider…

Justice :
Veuillez excuser mon oubli Seigneur, ça fait un petit moment que je ne vous ai pas vu. J’avais oublié que vous aviez la forme d’un joli garçon en bas-âge.

Dieu :
Il n’y a pas de mal, Justice. Pourriez-vous me hisser au haut de la chaise ?

Justice :
Sans problème.

Lucifer :
La comédie va commencer……

A Suivre….